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 Stop running, stop hiding. - L y n n

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AuteurMessage
Lynn
Lynn LewisHi darling, i'm Lynn Lewis, nice to meet you. ♥
Lynn


»Messages : 126

»How old are you : Seventeen.
»Where are you : Looking for a place to hide.
»What's your job : Travaille de manière non-rémunérée pour Alice.


Heart Card
»Your Quote: I'll go wherever you will go.
»Your Mood: Dieu que cette fille a l'air triste, amoureuse d'un égoïste.

Stop running, stop hiding. - L y n n Vide
MessageSujet: Stop running, stop hiding. - L y n n   Stop running, stop hiding. - L y n n EmptyJeu 9 Sep - 17:03

Lynn's Music Boxes



Something inside this heart has died.



    Stop running, stop hiding. - L y n n 2pt5tex

    Feat } Hatsune Miku - Vocaloid.
      Nom : Lewis.
      Prénom : Lynn.
      Age : 17 ans ; née le 20 Février 1993.
      Classe sociale : Outsider.
      Orientation sexuelle : Inconnue.
      Comment est-elle arrivée ici ?
      D'une manière toute bête, ou pas. En fait, elle est arrivée comme tout le monde, c'est juste la raison pour laquelle elle à croisé ce lapin qui diffère un peu des autres. Si je vous dit qu'elle a fugué, n'allez pas croire qu'elle est comme tout ces ados rebelles qui fuient l'autorité parentale juste parce qu'ils sont un peu trop stricts. Déjà, c'est plus une fuite qu'une fugue. Elle fuyait qui ? Sa famille tout simplement. N'allez pas me demander pourquoi, vous devriez comprendre plus tard. Et donc, la suite, tout le monde la connait. Elle a croisé un lapin, elle a cru que c'était un ninja qui allait vouloir la tuer ─ la panique, vous comprenez... ─ et puis comme le lapin a fuit elle s'est dit qu'il n'était peut-être pas méchant, finalement, alors elle l'a suivit en croyant qu'il la fuyait parce qu'elle lui avait fait peur, pour s'excuser quoi ─ si vous dites que Lynn est stupide, elle va vous taper. Et elle l'a suivit au travers d'une porte et elle est arrivée... Là.
      C'était y'a 3 mois.

She's a natural disaster.

    Lynn ? Vous voulez savoir à quoi ressemble Lynn ? Et bien, c'est bien simple à savoir. Vous voyez la fille là-bas ? Oui, celle aux longs, très longs cheveux bleus turquoise ─ ou bleus normal, finalement on a jamais réussit à connaitre leur couleur exacte. Tellement longs qu'ils vont sûrement bientôt toucher le sol si elle ne les coupe pas. Il semblerait qu'ils atteignent ses genoux, mais c'est compliqué à déterminer, avec ce vent qui les fait s'envoler. Alors, peut-être ses mollets, finalement, j'ai toujours été nulle en approximations, de toute manière. Bref donc, Lynn, c'est elle, oui.

    Elle a l'air rêveuse, complètement dans son monde. La preuve, quand vous vous approchez d'elle, elle ne vous regarde même pas. Son regard bleu, peut-être turquoise, à la couleur tellement similaire à celle de ses cheveux que vous en déduisez qu'il s'agit de la même, ne se détache même pas du nuage qu'elle fixe pour se poser sur vous. Alors vous en profitez pour la détailler, tant qu'elle ne vous remarque pas. Après tout, qui sait, elle est peut-être du genre de personne détestant être dévisagé ?

    Son visage, justement. Fin, aux traits doux, peut-être un peu enfantin. Mais, peut-être est-ce la cause de l'air absent qu'affiche ses yeux, vous trouvez que son visage fait assez mature. Ses lèvres sont fines et discrètes, légèrement rosées, mais finalement trop pâles, trop peu marquées pour être facilement visibles. C'est presque tellement peu accrocheur à vos yeux qu'ils n'attendent pas longtemps pour remonter vers son nez. Petit nez, très légèrement pointu, qui se fond lui aussi plutôt bien dans son visage. Alors, vos yeux remontent à nouveau, et sont finalement attirés par une mèche de cheveux qui passait par là. Une mèche particulièrement courte comparée au reste de sa chevelure, alors vous en déduisez qu'elle appartient à sa frange. Ce qui est vrai. La frange de Lynn est, tout comme ses cheveux, de longueur assez inhabituelle. En fait, si il n'y avait pas de vent, vous verriez clairement que les plus longues mèches de cette frange inégale tombent même en dessous de ses yeux. D'ailleurs... Ce n'est pas la seule chose de remarquable, sous ses yeux. Vous vous demandez même comment vous avez pu ne pas les remarquer plus tôt, ces cernes. Marquées et apparemment profondes, elles trônent sous ses yeux comme si elle n'avait pas dormi depuis plus d'une semaine. Et puis, c'est au moment où vous fixez ses cernes qu'elle daigne enfin poser les yeux sur vous. Un regard d'abord à moitié absent, qui se transforme pourtant rapidement en un air effrayé et méfiant. Bravo, vous faites partie du % de gens qui lui font peur.

    Elle a un mouvement de recul, et vous baissez les yeux. Vous vous sentez mal, parce que vous ne vouliez pas l'effrayer, mais là n'est pas le sujet. Vos yeux se posent sur ses pieds. Des pieds qui vous semblent parfaitement normaux pour sa taille et son âge. Sa taille d'ailleurs ? Vous n'avez même pas eu le temps de la supposer, même lorsque je vous l'ai montrée. Enfin, si, mais vaguement. En fait, si vous y réfléchissez, elle vous semble faire dans le mètre 60, 65. En fait, elle fait un mètre 68. Ou 67 finalement, on a jamais réussit à déterminer sa taille avec exactitude. Mais après tout, ce n'est pas comme si c'était une chose essentielle à savoir. Mais, au moins, vous n'avez pas l'impression qu'il vous manque une donnée un minimum nécessaire pour la détailler. Parce que oui, vous la détaillez.

    Vos yeux remontent sur ses jambes. Longues et fines. Non. En regardant bien, fines n'est pas un mot approprié. Maigre. Peut-être même un peu trop. En tout cas, cette maigreur vous parait louche. Sous-poids, ou anorexie ? Vous savez pas, et vous sentez que si vous le demandez, elle va vous foutre une baffe, ou un coup de pied. Alors il vaut mieux éviter le sujet. Alors, vous remontez votre regard. Et il s'arrête sur ses hanches. Des hanches étroites et plutôt droites. Certes, pas complètement, ce ne sont pas les mêmes que celles d'une petite fille. Il y a quelques formes, enfin vous les devinez malgré son haut plutôt large. Et puis, vous regardez à nouveau un peu plus haut. Et vous arrêtez votre regard sur... L'endroit où devrait se trouver sa poitrine. Sauf que, peut-être est-ce la faute à la largeur de son t-shirt, mais, avouons-le, vous ne voyez pas grand chose. A moins que ça ne soit parce qu'il y a réellement pas grand chose ? Ah. Le vent colle son t-shirt contre elle. Et vous la voyez, la bosse de sa poitrine. Bon, c'est sûr qu'elle n'est pas immense, au contraire. C'est presque limite si vous ne doutez pas du fait qu'elle puisse faire un bonnet B. Sauf que, c'est le cas. ... Et que vous sentez qu'elle vous regarde méchamment. Avec un regard qui veux dire « si tu regardes cet endroit encore trois secondes, je te fous une baffe ». Et ce n'est pas que vous avez particulièrement envie de savoir si elle a de la force dans les bras mais... Les bras, d'ailleurs ? Votre regard remonte et se pose sur ses bras. Eux aussi, ils sont maigre. Tout comme son buste d'ailleurs, bien que vous n'y ayez pas particulièrement fait attention, et ses doigts, longs et fins, tellement fin qu'ils paraissent louches, eux aussi. Du coup, ça s'imposerait presque comme une évidence pour vous : elle mange pas beaucoup, et ça va finir par devenir grave.

    Elle n'a pas l'air de faire beaucoup d'efforts pour cacher sa maigreur. Pourquoi ? Parce qu'elle n'est pas bien couverte, quelle question. Une jupe ─ courte, de surcroit ─ et un t-shirt. Et des chaussures, bien sûr, assorties à ses vêtements ─ d'ailleurs en voyant leurs couleurs vous vous dites qu'elle ne doit pas mettre beaucoup de vêtements colorés ─ mais rien de plus. Et à part le haut trop large pour elle, rien ne cache sa finesse trop poussée pour être normale. Elle n'est certes pas squelettique, ce qui doit être la raison pour laquelle elle ne cache presque rien, mais elle reste trop maigre pour une fille de son âge ─ voir pour une fille tout court. Mais, autre chose vous intrigue. Elle est peu couverte, or vous ne pouvez nier que le vent est froid. Pas glacial, mais froid. Elle n'a pas l'air de le sentir, ou du moins d'y faire particulièrement attention. Elle ne tremble pas, ne frissonne même pas. Et c'est là que vous vous rendez compte de la pâleur de sa peau. Elle vous parait blanche. Tellement blanche que vous doutez même du fait qu'elle puisse être naturelle. Et puis, si vous faites le lien avec le froid et sa pâleur, vous osez supposer qu'elle ne sort pas beaucoup. Pour ne pas dire jamais. Et encore moins quand il fait beau et chaud.


Inside your restless soul, your heart is dying.

    « La peur. Vous savez ce que c'est, cette peur viscérale, qui vous noue les tripes, vous glace le sang, vous donne envie de pleurer, de vomir ? Moi, je la connais, peut-être pas mieux que personne, mais mieux que beaucoup de gens. C'est même ma meilleure amie. Ou ma pire ennemie. Vous savez, celle qui vous colle, vous harcèle, refuse de vous lâcher, quoi que vous fassiez pour tenter de vous en débarrasser. Au point qu'après de nombreux efforts inutiles, vous abandonniez. Vous la laissez vous pourchasser sans relâche, en tentant vainement de vous habituer. Ce qui est mon cas. Ça fait longtemps que j'ai abandonné l'idée de lutter contre mes multiples peurs. Mais je suis loin d'y être habituée. Ah, très loin. »

    Lynn, elle est peureuse. Non, même pas. Elle est paranoïaque. Toi, par exemple. Tu lui as rien fait. Tu la regardes, juste, comme on regarderait n'importe qui qu'on vient de croiser et qu'on a pas l'intention de regarder plus longtemps qu'une seconde et demi. Et bien, Lynn, elle est persuadée d'avoir vu quelque chose dans ton regard, quelque chose de mauvais, de... Elle est persuadée que tu vas vouloir lui faire une crasse, maintenant ou plus tard. Ou toi, là, pauvre esclave insouciant ─ enfin, autant que peut l'être quelqu'un qui a conscience qu'il est encore là à s'épuiser à travailler pour Alice pour les dix prochaines années ─ qui l'aborde gentiment, sans aucune arrière pensée. Bah elle, elle les voit. Enfin, pense les voir. Et elle se méfie de toi, pensant que tu vas tenter de te servir d'elle d'une façon ou d'une autre. Ces deux petits exemples peuvent paraitre anodins, mais multipliez les par le nombre d'habitants de Madland et diversifiez les un peu, et vous vous rendez compte de l'ampleur de sa méfiance. Enfin, non. Rajoutez dans les exemples un pauvre petit papillon qui aurait la mauvaise idée de virevolter sans prévenir dans son champs de vision et un peu trop près d'elle, pour réellement comprendre.
    Alors, donc, Lynn, elle a peur de tout. De vraiment tout. Du noir, des animaux, des insectes, des gens, des orages, des armes, des placards, des endroits trop petits, des monstres, de la nuit, des ombres, de son ombre, des histoires qui font peur, des rumeurs effrayantes, des regards bizarres, des gestes louches, du silence, du bruit, de la solitude, du trop grand nombre de gens, de.. de tout. Elle se méfie de tout le monde, du quinquagénaire malade au plus inoffensif des nouveaux-nés. Elle voit le mal partout. Pour elle, l'action la plus bienveillante du monde est forcement faite dans un intérêt particulier, celui de nuire, de profiter, de tromper. Alors, se confier ? Il en est absolument hors de question, pour elle. Ce qu'elle dit pourrait se retourner contre elle, on pourrait la faire chanter, déformer ses paroles, et puis qui sait si quelqu'un ne fait pas juste seulement semblant d'avoir pitié d'elle, pour mieux l'humilier après ?

    Lynn, en apparence, elle est calme. Quand vous la regardez, elle ne donne pas l'impression d'avoir peur de tout, et encore moins de vous. Elle a l'air zen, certes pas particulièrement heureuse, mais tout à fait calme et gardant un contrôle total sur elle-même. Ce qui est vrai. Elle a un contrôle, certes pas total, mais quasi-total sur elle, sur son sang froid, sur ses attitudes. Sur son cerveau, aussi, éventuellement. Mais il y a un détail que vous n'avez pas remarqué. Détail pourtant primordial pour se rendre compte qu'elle ne va pas aussi bien qu'elle le laisse paraître. Ses yeux. Elle a les yeux baissés, la tête légèrement baissée, aussi. Et si vous arrivez à regarder dans ses yeux, vous remarquerez sa peur. Cette peur toujours présente au fond de ses yeux, cette peur qui lui donne une envie folle de s'isoler pour craquer, pleurer un bon coup et retourner au travail pour craquer une heure plus tard.

    Lynn, en fait, elle est colérique. Elle n'en a pas l'air, derrière son masque de calme et de silence, mais un rien suffit pour la vexer. La moindre phrase mal formulée, mal placée, et elle s'énerve. Mais elle ne le montre pas, non, son self-control et sa capacité à garder son sang froid lui permettent de ne pas exploser tout de suite. Mais évidement, lorsqu'elle explose, c'est encore plus, disons grave. Admettons une chose : elle n'a pas particulièrement de force dans les bras. Alors, même si elle vous tape, vous pouvez au pire vous en foutre. Mais, ce n'est pas vraiment qu'elle crie fort. Si vous l'avez vraiment blessée, ce qui n'est finalement pas si compliqué que ça lorsqu'on comprend que la susceptibilité de la demoiselle est approximativement aussi étendue que sa méfiance, elle peut faire assez mal aux oreilles, c'est vrai. Mais le point négatif de ses colères, finalement, il a plutôt tendance à se retourner contre elle. Peut-être que vous ne le savez pas, mais se retrouver enfermée quelque part, Lynn, elle aime pas particulièrement. Et sachant que, sur le coup de la rage ─ oui, lorsqu'elle perd son calme, elle ne peut presque plus être considérée comme simplement en colère ─, elle a tendance à vouloir s'isoler pour se calmer, et donc à s'enfermer quelque part où elle aurait la paix... Vous devriez comprendre le problème. C'est bien simple, une fois calmée... Elle panique. Et elle vous en veut mais alors beaucoup beaucoup de l'avoir fait perdre son calme et faire une, voire plusieurs conneries. Et malgré le fait que cela ne se voient pas particulièrement, si, mademoiselle Lewis est rancunière.

    Et une fois qu'on peut considérer qu'on a sa confiance, Lynn, elle est comment ? Personne, vraiment personne ne connait toute l'étendue de la douceur de Lynn. Parce que Lynn est douce et attentive, calme et prévenante. Pas particulièrement joyeuse ni souriante, après tout dépendra de vous, évidement. En tout cas, vous aurez droit à toute sa gentillesse. Non, ce n'est pas qu'elle est méchante avec les gens qui lui font peur ─ c'est à dire tout le monde ─ mais disons plutôt qu'elle est... Froide. Ah, non, ce n'est pas volontaire, elle fait même des efforts pour paraître aimable, accueillante et chaleureuse mais... Bah c'est pas toujours ça, quoi. Ah et puis, si vous avez l'honneur de réussir à vous faire apprécier sans être craint par cette jeune femme, vous découvrirez sûrement sa collection de boite à musique. Sa seule arme contre ses crises ─ que ce soit de panique, de colère ou d'autre chose ─, les seules choses capables de la calmer efficacement, surtout après un de ses multiples cauchemars. ... Ah, oui, j'avais oublié de précisé cela, d'ailleurs. Lynn dort très peu. Pour la simple et bonne raison qu'elle passe une grande partie de ses nuits à faire des cauchemars, cauchemars dont elle ne se rappelle d'ailleurs presque jamais. Et même si parfois elle referme fort les yeux pour tenter de se rendormir malgré tout, le reste des fois, elle pleure silencieusement sur son lit. Ou écoute une de ses boites, si la panique et la peur ne l'empêchent pas trop de bouger.


When it's time to live and let die.

    Lynn. L'histoire de Lynn. Vous voulez la connaître ? Je vous comprend. Il est nécessaire de connaître son passé pour comprendre son présent, après tout. Donc.

    Les Lewis étaient une famille normale, certes plus masculine que féminine, avec une mère, un père, et trois garçons. Jusqu'à l'arrivée de Lynn, un froid jour de Février.
    Elle fut chouchoutée, choyée par une mère particulièrement heureuse d'avoir une nouvelle présence féminine dans cette maison. Au point qu'elle en délaissa presque ses fils.

    Les trois premières années de vie de Lynn se passèrent normalement, au moins en apparence. Qui sait, c'était peut-être parce que cette chère mère délaissait sa famille pour se concentrer sur sa fille ? Le fait est qu'un jour, le père partit. En laissant une demande de divorce. Et il lui laissa même la garde de leurs 4 gosses. Avec un magnifique « Démerde toi toute seule. », en prime. Et le monde de Berryl Lewis, pauvre mère de 4 ─ turbulents ─ enfants, s'effondra. Entrainant involontairement dans sa chute celui de sa chère et unique fille.

    Pendant quelques années, la situation des Lewis fut difficile. Pour ne pas dire catastrophique. Comment s'occuper seule de 4 enfants de respectivement 12, 11, 5 et 4 ans ? Elle se débrouilla comme elle put, passant une grande partie de son temps à travailler, pour gagner suffisamment d'argent pour tous les nourrir. Et payer la nourrice qu'elle avait engagée, étant donné qu'elle ne pouvait pas les laisser se débrouiller seuls, ils étaient trop jeunes. Mais ça ne dura pas. Elle ne tint pas plus de 2 années. Les enfants étaient trop turbulents, ils faisaient même tout leur possible pour se débarrasser d'elle, qu'elle disait. Alors, suite à ça, Berryl les laissa se débrouiller seuls.

    Calvin était le plus âgé, avec juste un an de plus que son frère Bart. Et c'est donc du haut de leurs 14 et 13 ans qu'ils durent s'occuper de Joy et Lynn, âgés à ce moment là de 7 et 6 ans. Et c'est là qu'on se rendit compte des autres conséquences du comportement de Berryl entre la naissance de sa fille et le départ de son mari.

      « Lyyyyyyyyyyynn ?
      Ouiiiiiiiii ?
      Viens.
      J'arrive !
      ... Héhéhééé... BOUH !
      GAAAH ! »

      « Attention Lynn !
      Hein ?
      Y'a un monstre derrière la porte ! »

      « Le Croquemitaine va venir te mangeeer ~
      ... Bart, je... Je veux pas dormir toute seeeeeule ! »

    Ces petites scènes, pouvant être considérées comme simples gentilles taquineries de grands frères à leur chère petite soeur, ne sont que de ridicules petits extraits de ce que devint la vie de Lynn à partir de ses 6 ans. Au bout d'un certain nombre d'évènements similaires en un temps relativement court, vous devriez être capable de comprendre que ce ne sont pas que de gentilles petites taquineries de gosses, n'est-ce pas ? La raison de tout cela, en fait, est bien simple. Ils étaient jaloux. Tous. Calvin, comme Bart, comme Joy ─ qu'ils avaient plus exactement réussit à corrompre. Et elle était crédule. Horriblement crédule. Et ils s'en amusaient. Comme des fous, même. En lui faisant croire absolument n'importe quoi.

    Pendant plusieurs années, ils se contentèrent de lui faire croire aux monstres. A vrai dire, ils y arrivèrent même tellement bien qu'actuellement, elle y croit encore. Mais ne sortons pas du sujet. Ils continuèrent donc leur petit jeu apparemment fort amusant pour eux pendant encore de nombreuses années. Jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que les réactions de leur soeur commençaient à devenir moins marrantes, selon eux. Selon eux seulement, étant donné que Lynn n'avait pas tant changé d'attitude que ça. Certes un peu moins « J'ai peur donc je pleure », mais c'est approximativement le seul changement qui était notable dans son attitude face à leurs blagues. Peut-être que cela leur suffisait, mais la raison la plus exacte était plutôt qu'ils avaient trouvé un nouveau moyen de s'amuser. Elle avait peur des monstres, d'accord. Elle avait peur du noir et aussi du soleil, certes. Elle avait peur d'être seule, c'est bien. Mais si elle avait aussi peur d'être accompagnée, c'était mieux. Vous comprenez leur logique ? Et donc, vous devinez ce qu'ils se sont mis à faire ?

      « C'est ton prof principal ? Putain, il a l'air louche. »

      « Lynn, vite, cache toi là avant que le chasseur dans la forêt arrive pour te tuer ! »

      « Nan Lynn, attend ! Passe moi ton assiette, j'vais goûter, on sait jamais si le cuisiner a pas foutu du poison dedans. »

    Et, comme pour les autres exemples, diversifiez et multipliez ceux là par... beaucoup.
    Le dernier exemple est finalement le plus... Dangereux, disons. Parce qu'il se répandit vite, chez les Lewis.

      « Lynn, j'ai faim, tu m'passes ton assiette ?
      Mais-
      Mercii ~ »

    Et donc voilà. Les repas devinrent comme ça. Lynn se retrouva du coup assez régulièrement privée de la moitié de son assiette, ses frères ayant soudainement développé la capacité de manger vite et beaucoup, contrairement à leur soeur. Et Lynn en fut réduite à la même souffrance que sa mère : la privation pour satisfaire le gouffre qui servait d'estomacs aux trois garçons de la maison.

    Bien sûr, entre temps, Lynn avait grandi. Leur situation familiale n'avait certes, pas évolué, et encore moins du côté positif, mais cela n'empêchait en rien de vivre approximativement normalement. Par contre, dès l'adolescence, Lynn fut contrainte de prendre le rôle de leur mère à la maison. Ou plutôt de femme de ménage, ça serait plus approprié. Elle faisait la cuisine, le ménage, la vaisselle, et tout le reste. Tout en se faisant régulièrement emmerder par ses frères qui avaient décidé, bien qu'adultes, de rester à la maison familiale. Mais à cause de tout le travail qu'elle avait à présent sur le dos, autant à cause de ses frères qui semblaient presque faire exprès de faire des conneries pour la forcer à réparer, qu'à cause des cours, où elle faisait son maximum pour suivre malgré sa fatigue en partie due à ses cauchemars qui commençaient à se faire de plus en plus présents. Et elle passait la grande partie du temps où elle pouvait être tranquille à travailler. Pas qu'elle était une élève si assidue que ça, juste qu'elle n'avait pas la possibilité ─ et, avouons le, ni le courage ─ de sortir.

    Le dernier changement majeur qu'a subit le caractère de Lynn, ou plutôt Lynn tout court, finalement, c'est la couleur de ses cheveux. Vous n'étiez pas sans douter qu'elle est loin d'être naturelle, cette couleur. Bien sûr, tout le monde sait que personne ne nait avec les cheveux bleus turquoise étrange variant entre le bleu et le vert selon un facteur encore inconnu à ce jour. Non, en fait, à la base, Lynn avait le cheveux blonds. Et donc, ce changement de couleur fut effectué lorsqu'elle avait 16 ans. Pourquoi, étant donné que jusque là elle aimait beaucoup ses cheveux blonds, surtout qu'elle était la seule de la maison à les avoir de cette couleur ? Et bien, c'est très simple en fait. Vous devriez avoir remarqué que jusqu'à maintenant, c'est toujours ses frères qui ont été la cause des caractéristiques les plus remarquables de Lynn ? Je parle évidement de sa maigreur vu qu'ils lui piquent son assiette, de sa pâleur étant donné qu'ils ont réussit à lui faire avoir peur du soleil, de ses cernes vu qu'elle était toujours crevée mais que ses peurs lui faisaient faire des cauchemars, de sa paranoïa, et tout ça. Et bien, ses cheveux, c'est de leur faute aussi.

      « Lynn ? Tu savais que les cheveux blonds, ça porte malheur ? »

    Et c'est ainsi que ça commença. Et, bien sûr, ils arrivèrent à leurs fins, comme toujours. Lynn finit par désirer plus que tout se teindre les cheveux. Pas en n'importe quelle couleur, non, une jolie couleur, une de celles qu'elle aime bien. En bleu turquoise, comme ses yeux, comme ceux de sa mère.

    Et nous en arrivons au point crucial de l'histoire de Lynn. Vous n'êtes pas sans savoir que même si des gens arrivent à atténuer leurs peurs au fil du temps, il y en a qui, au contraire, les voient grandir de plus en plus. Lynn fait partie de cette deuxième catégorie de personnes. Celles qui finissent par avoir peur au point de fuir.

    Lynn avait 17 ans. Forcement, pour les gens, quelqu'un qui fuit à cet âge là sans avoir rien fait de mal, qui veut juste s'éloigner au maximum du domicile familial, c'est forcement quelqu'un qui veut fuguer. Cette impression est d'ailleurs renforcée quand la fuite à lieu en pleine nuit. Sauf que, lorsqu'on connait Lynn et quelques unes de ses principales peur, on peut deviner qu'elle ne fuguerait pas en pleine nuit : elle aurait beaucoup trop peur. Pourquoi a-t-elle fuit, alors ? Il suffit de se référer à son autre principale peur : celle des gens. A ce moment là, la raison devient tout de même plus claire.

    Et donc, elle l'a fait comme ça, d'un coup, en pleine nuit. Elle est partie rapidement, en faisant le moins de bruit possible. Elle en avait même oublié de prendre des affaires, des provisions, des trucs qui lui permettaient de survivre, quoi. Pas qu'elle s'en foutait ─ quoique permettez moi tout de même de douter de ce que je viens de dire ─, surtout qu'elle avait peur. Peur de l'obscurité qui régnait autour d'elle, du silence presque effrayant. Et surtout qu'il soit brisé, parce que, qui sait que qu'on lui ferait, si elle les réveillait ? Sachant que sa fuite est due à sa persuasion sur le fait qu'ils veulent la tuer, vous devriez vous douter qu'elle imaginait actuellement le pire.

    Vient maintenant sa rencontre du lapin. Après avoir difficilement réussit à sortir, s'être faite agressée par trois murs et deux portes, avoir trébuché maintes fois sur les tapis et autres objets non-identifiés trainant par terre, cogné dans un canapé, une table, un meuble et manqué de faire tomber le vase préféré de sa mère, elle s'était mise à courir. Et paf! Un truc sombre fonce au travers de son chemin. Elle trébuche dedans, bien sûr. Et elle regarde le lapin. Et elle a peur. Sauf que le lapin aussi, il a peur. Et il fuit avant qu'elle n'ai eu le temps de se mettre elle même à courir loin du lapin. Et dans son esprit tout infantilisé par sa peur, elle se dit que le pauvre lapin, il avait rien fait et que c'est elle qui lui a fait peur, en fait. Alors elle lui court après, en se retenant de crier « Lapiiiinn lapiiiiiiiiiiiin ! çwç » de peur de se faire repérer. Sauf que le lapin, il a fuit au travers d'une porte. Et dans son esprit tout infantilisé, elle se dit d'abord qu'il faut pas rentrer chez les gens ─ parce que oui, bien sûr que y'a des gens qui ont leur porte d'entrée coincée entre deux arbres, sans maison derrière ─, mais après elle se dit qu'elle doit s'excuser auprès du lapin. Alors elle passe la porte. Elle marche, trébuche, aveuglée par la lumière du soleil, manque de crier parce que justement, elle aime pas le soleil, et elle aime pas autour d'elle.
    ... Ah-ah. Où t'es encore tombée, Lynn ?

    Après son arrivée à Madland, il lui a d'abord fallu régler quelques problèmes. Le premier : la foule. Il y avait trop, beaucoup trop de monde dans la place où elle était tombée. Alors elle a fuit, courant jusqu'à trouver un endroit vide de toute population ─ parce que les endroits peu fréquentés semblait justement fort peu fréquentables. Et après, il lui fallu régler un seconde problème : le soleil. Il lui fallait trouver un endroit... sombre, mais pas trop. Comme la forêt, qu'elle avait dans le champs de vision.

    Sauf que, Lynn, les forêts non plus, elle aime pas ça. C'est sombre, y'a des ombres bizarres à cause des feuilles, des bruits bizarres à cause des animaux, du vents, des formes bizarres qu'on certains arbres, des branches basses, des buissons qui bruissent, ou des buissons d'orties dans lesquels elle... tombe. Parce que, je vous explique, après être entrée dans la forêt, Lynn a paniqué. Et dans sa panique, elle s'est enfoncée dans le bois. Tournant dans n'importe quel sens, en tentant vainement de ne pas non plus trop paniquer. Et sans regarder où elle allait, trop occupée à regarder autour d'elle si rien ne sortait de l'ombre pour lui sauter dessus. Et paf, elle est tombée dans un buisson d'orties. Enfin, si ce n'était que la seule chose qu'elle avait subie... Elle s'est prises plusieurs branches basses en marchant à reculons. Est tombée plusieurs fois en trébuchant sur des racines, cailloux, etc. S'est pris des rochers dans les jambes lorsqu'elle regardait en l'air. Et finalement... Elle est tombée de fatigue et s'est évanouie en plein milieu de la forêt.

    Et elle s'est réveillée dans une chambre. Alors, quelle chambre, va savoir. Elle aurait pu croire que tout ce qu'elle venait de vivre n'était qu'un rêve, vu qu'elle était dans un lit tout ce qu'il y a de plus normal. Sauf que c'était pas sa chambre. Donc ça ne pouvait pas être un rêve, à moins qu'elle n'ai été somnambule et soit allée dormir chez quelqu'un, ou ai perdu la mémoire de ce qu'elle avait réellement fait. En tout cas, elle est sortie timidement de la chambre, en tentant de faire le moins de bruit possible, vu qu'il y avait sûrement quelqu'un dans cette maison parfaitement inconnue. Elle a descendu des escaliers, et... Et là, c'est le drame. Enfin, pas tant que ça. Mais oui, y'avait quelqu'un. Un garçon, avec des cheveux bleus. .. Ah, et en plus il était pas seul, vu l'autre qui vient de descendre les escaliers. Alice et Blaise. Bienvenue dans ta nouvelle vie, Lynn ~

    Évidement qu'elle avait peur. Seule fille dans une maison avec deux garçon qu'elle ne connaissait même pas. Mais vivre avec des garçons, elle avait pris l'habitude, après tout. Alors elle s'adapta, même plutôt rapidement. Tout en ayant peur d'eux, bien sûr. Mais ce n'était pas comme avec ses frères, alors peut-être était-ce ça qui la mettait en confiance. En tout cas, il faut admettre qu'en trois mois, elle développa avec eux des relations presque... bizarres. Une sorte de complicité presque fraternelle avec Blaise, et un... mélange étrange de peur et d'amour pour Alice. Alice qu'elle ne regardait jamais dans les yeux, d'ailleurs. Et dont elle n'appréciait pas particulièrement les pratiques. Et puis, elle a tendance à être au bord du pétage de câble quand il ramène des filles à la maison. Mais ça, ce n'est qu'un détail...


It's all that I have to show !

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      Age : Un certain nombre d'années.
      D'où connaissez-vous le forum ? Trouvé dans un paquet cadeau. 8D
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Dernière édition par Lynn Lewis le Dim 6 Fév - 14:15, édité 2 fois
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»How old are you : 19 ans, chérie.
»Where are you : Dans ton lit. ~♥
»What's your job : Gérant du Red Shop


Heart Card
»Your Quote: I'll blow down your house and then I'm gonna eat ya.
»Your Mood: Retourne toi? Mh, ouais, c'est mieux comme ça.

Stop running, stop hiding. - L y n n Vide
MessageSujet: Re: Stop running, stop hiding. - L y n n   Stop running, stop hiding. - L y n n EmptyVen 1 Oct - 23:19

    Amore mia. ♥
    Ta présa, tu vois, c'est le top du top de la présa surclassieuse et tout. Et puis c'est bien écrit. Et puis c'est beau. Et puis... C'est toi. *w*
    Et puis, je t'aime, quoi. ♥

    Et vu que je fais mon boulot, de temps en temps, et ben je te valide-euh. ~♥
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Stop running, stop hiding. - L y n n

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